Senior : quelles options possibles sur le plan immobilier

Parmi les divers sujets qui prennent une certaine importance les années passant, l’immobilier est sans doute très haut dans la liste. Si se loger est une question cruciale tout au long de sa vie, il ne l’est pas moins lorsque l’âge de la retraite a sonné et même après. Savoir si l’on va pouvoir continuer de vivre à son domicile, être sûr que son logement sera adapté ou encore avoir de la visibilité sur ce qu’il va advenir de son logement dans le futur : les questions capitales ne manquent pas.
Souvent directement lié à la thématique immobilière, la question financière, et particulièrement de la manière dont on va pouvoir subvenir à ses besoins à un âge avancé, se pose. C’est donc un ensemble de sujets qu’il faut savoir appréhender et comprendre pour prendre les meilleures décisions le moment venu et ne pas être pris au dépourvu.
Pour y voir plus clair et vous permettre d’opérer un choix de stratégie pour l’avenir, nous allons aborder ici les différentes options qui peuvent se présenter aux séniors sur le plan de l’immobilier. 

Les différents scénarios possibles pour les séniors pour leur logement

Avant toute chose, notez qu’il existe de multiples sources de connaissance et de conseil disponibles en la matière. Il ne faut pas les négliger au risque de passer à côté d’une solution adaptée à son propre cas de figure. Parmi ces sources, comptons, par exemple, les notaires, les conseillers en patrimoine ou des sites tels que Virage Viager pour vous éclairer dans vos choix et vous permettre d’aborder sereinement les années à venir. 
N’oublions pas que derrière les questions immobilière ou financière, il est surtout question de vivre bien et pleinement sa retraite et ses vieux jours, dans des conditions satisfaisantes pour chacun : il est donc nécessaire de s’y atteler et d’analyser ce qu’il est possible de mettre en place. 

A lire en complément : Comment calculer les taux d'intérêt ?

Être propriétaire de son logement : la condition sine qua none

Car il faut bien un point de départ et un cadre pour aborder le sujet de manière pertinente, nous évoquerons essentiellement ici le cas de personnes qui sont propriétaires de leur logement. Malheureusement, celles qui sont locataires ont mécaniquement moins de prise sur la question de leur logement, dans le sens d’un plan d’actions qui leur permettrait d’en tirer profit ou parti. Ainsi, si l’occasion se présente tôt ou tard dans la vie, il est toujours pertinent de se retrouver dans la situation d’être propriétaire de son logement. Sans être propriétaire, difficile de décider de la destinée de ce bien en envisageant la vente ou la location par exemple. De même, peu de visibilité sur sa propre destinée : le propriétaire du logement que vous louez peut décider, selon un cadre légal à respecter naturellement, de mettre un terme à votre location. Ainsi, la propriété, pour ceux qui ont la possibilité d’y accéder, est une véritable prise en main de sa liberté.  

Logement : une décision en fonction du niveau de sa dépendance

En étant propriétaire de son logement, si la question de la dépendance se pose à un certain âge, les propriétaires vont pouvoir faire opérer un choix de vie structurant : celui de son lieu de vie en étant accompagné. 

A lire aussi : Résidence étudiante à Lyon : un choix idéal pour votre année universitaire

Cela se traduit, par exemple, par l’achat ou la location d’un logement dans une résidence pour les séniors. Dans ces établissements non médicalisés, les habitants trouvent un accompagnement et un service qui vont leur permettre de continuer leur vie de manière sereine en profitant des avantages d’une sécurité, d’une surveillance et d’un encadrement adapté. Cela vaut lorsque le niveau de dépendance est très faible.
Lorsque l’autonomie est réduite, les maisons de retraites sont une autre option activable. Médicalisées, elles proposent une prise en charge complète des résidents et assurent le volet sanitaire qui peut se révéler impératif.
Dans les deux cas, la vente du logement, de la résidence principale ou sa gestion locative, assurée par un tiers, doit permettre de financer sa venue dans un établissement, tel que ceux évoqués ci-dessus.

Pour les personnes totalement autonomes, la vente du logement pourra parfois permettre l’acquisition d’un bien plus adapté aux années futures : rez-de-chaussée, ascenseur, équipements facilitant l’autonomie.

Le viager : une solution pertinente, mais qui demande beaucoup d’attention

Pour celles et ceux qui auront la chance d’être propriétaires de leur logement, mais qui souhaitent s’assurer d’obtenir de quoi subvenir à leurs besoins jusqu’à la fin de leur vie, la solution du viager est à prendre en considération. 

Le viager consiste à procéder à la vente de son titre de propriété sur son bien immobilier tout en conservant l’usufruit, c’est-à-dire une utilisation normale et continue, jusqu’à la fin de sa vie. Concrètement, cela signifie que le vendeur, une personne souvent âgée, va obtenir de la part de son acheteur, un bouquet. C’est une somme correspondant à la valeur du bien de laquelle sont déduites les années estimées d’occupation restantes pour l’ex-propriétaires. À ce bouquet, vient s’ajouter une rente viagère : un revenu perçu par le sénior pendant les mois qu’il va passer au sein du logement. 

Ces sommes, et notamment le bouquet, permettent, par exemple, de faire réaliser des travaux comme la mise aux normes du logement en matière d’accessibilité, favorisant ainsi la poursuite de la vie en son sein. 

De cette manière, le ou les occupants de ce qui est désormais leur ancienne propriété peuvent jouir pleinement de ce logement tout en recevant régulièrement un versement, leur permettant de continuer de vivre, se nourrir, voyager, etc. 

Les limites du viager classique : délais et montant des sommes perçues

Dans la signature d’un contrat de viager standard auprès de son notaire, il existe parfois quelques contraintes ou limites, qui peuvent ne pas satisfaire tous ceux qui avaient pu l’envisager au départ. 

Les délais de vente sont souvent cités comme problématiques par les contractants. Ainsi, la période de vente d’un viager classique prendra fréquemment près de 18 mois pour être menée à son terme. Ce qui, à un âge avancé, est un vrai sujet. 

Par ailleurs, la question des sommes perçues n’est pas neutre pour ceux qui vont les toucher. Dans un viager dit normal, le bouquet et la rente sont habituellement âprement négociés par l’acheteur du bien et ne reflètent pas toujours les attentes du vendeur.

Profitons-en pour signaler que la typologie des acteurs qui interviennent est aussi prépondérante. Ainsi, dans un viager, c’est généralement un particulier qui procède à l’achat du logement et qui doit dont assurer le paiement du bouquet et de la rente viagère. Naturellement, la note de confiance que l’on peut accorder à un tel type d’acheteur va varier selon les personnes, avec les risques d’impayés que cela implique pour le vendeur. 

L’achat par un institutionnel : la version sereine du viager

D’autres formules plus rassurantes du viager existent et offrent des perspectives plus intéressantes aux vendeurs.
Ces versions du viager promettent par exemple un achat par des institutionnels comme une assurance ou une banque. Ce qui vient faire grimper la confiance dans le bon suivi des paiements attendus. 
De plus, dans ces variantes du viager, on trouve une somme unique à l’achat qui rassemble bouquet et rente sur les années d’espérances de vie du vendeur. En complément, une rente optionnelle, versée par une compagnie d’assurance, peut être activée. 

Dans ce cas de figure, la mise en œuvre du contrat est simplifiée, fluidifiée et beaucoup plus rassurante pour le sénior qui envisage la vente. La personne pourra même être accompagnée par un service d’assistance afin de gérer au mieux la transaction, dans son intérêt. De son côté, l’acheteur se concentre sur le maintien de la qualité du bien occupé par le sénior.